Du stress

au burn out

Le message suivant est écrit ici pour témoigner et donner espoir à ceux qui passent par cette épreuve qu’est le , burn out ou mieux, l’éviter.

Quand

l'adaptation n'est plus possible ...

En 2014, j'ai été touché par cet état d’épuisement physique et mental.
J'ai choisi de changer mon mode de vie, mes pratiques sportives et de les adapter.

J'ai modifié également mon alimentation et changé mon regard sur la vie… Et, dès lors, j'ai de cesse de m’intéresser au sujet pour en comprendre le mécanisme.

Comme on l’oublie trop souvent, cela peut aussi être lié à un cumul de chocs physiques et ou émotionnels au cours de sa vie.

Comme une machine 

Le mal être n’est pas dehors, ce serait trop facile, il est en nous et c’est une invitation à changer notre façon de penser la vie. Il faut faire un choix.

Thierry Janssen•
Aujourd'hui notre cerveau doit fonctionner comme une machine. Il ne pense plus et finit par s’épuiser.
Des états de tension cérébrale continuels, des obligations intellectuelles, obsessionnelles, conditionnent cette évolution forcée.

C’est un mal universel dans un monde où tout s’accélère, et dans lequel nous devons toujours être performant, sans tenir compte des limites et des besoins des individus. Nous n’écoutons pas, et nous recourons à toutes sortes de moyens pour nous anesthésier :
tabac, alcool, anti dépresseur, anti douleur, divertissement plus plus…


Quatre phases : du stress au burn out 

1

L'enthousiasme 

2

Le sur engagement

3

L’acharnement

4

L'épuisement

En cas de stress aigu, l’activation du système sympathique provoque une libération d’adrénaline (hormone du stress). Le taux de cortisol (hormone de l’adaptation au stress) augmente dans le sang et active la libération du glucose ce qui va consommer énormément de magnésium de zinc et de taurine.
La phase de résistance va épuiser le cortisol et les neurotransmetteurs qui jouent un rôle apaisant ; d’où des changements d’humeurs, des comportements alimentaires addictifs, trouble de la concentration, de la mémoire...la dopamine impliquée dans le plaisir chute.  
La phase d’épuisement correspond à l’effondrement du cortisol, de la dopamine, et de la sérotonine.
Les signaux d’alerte : problème digestif, articulaire et musculaire, cognitif et nerveux, cardiovasculaire, cutané, hormonal, respiratoire, émotionnel, immunitaire.

Alors vous continuez ou vous vous arrêtez ?

"On pourrait presque dire que le repos à mauvaise réputation. 
Les gens se vantent de leur labeur, mais jamais de l’intensité de leur repos.
Nous considérons le stress et les heures supplémentaires comme gage de notre ambition ou de notre dévouement au travail. Le repos est aussi vite perçu comme quelque chose de suspect, comme un péché.
Personne n’a jamais eu une fulgurance créative ou une idée de génie en travaillant sur 1000 choses à la fois. Je travaille jusqu’à ce que je sente que c’est assez…c’est aussi quelque chose qui s’apprend… "
 Alex Pang